En hommage à son grand-père qui avait fait construire un petit édifice dédié à son fils revenu des guerres d’Italie sous le Premier Empire, l’abbé Pierre Vincent a fait ériger la chapelle actuelle en 1870.
Sa fonction originelle d’ex-voto a pu se transposer, dans l’espoir des familles de soldats envoyés au front, mais
aussi à titre mémoriel en souvenir des soldats fusillés au cours de la guerre de Vendée en 1793. Propriété de l’Association diocésaine, la chapelle est construite dans le style néogothique. La présence d’un groupe sculpté de Notre-Dame de la Salette évoque l’apparition de la Vierge à deux enfants à la Salette-Fallavaux (Isère) en 1846, témoignage très présent dans les décors religieux de la fin du XIXe siècle.
À Mauges-sur-Loire, une autre chapelle porte ce vocable au Mesnil-en-Vallée. De manière générale, la seconde moitié de XIXe siècle connaît un essor fulgurant de la dévotion à la Vierge et le culte marial est déjà très présent au Marillais, qui aurait connu une apparition de la Vierge au Ve siècle donnant lieu tous les ans au pèlerinage de Notre-Dame l’Angevine.
La chapelle est inscrite dans le programme des visites des « églises accueillantes des Mauges ».
Des informations sont disponibles près de l'édifice pour les visiteurs.